2 Neurones & 1 Camera

Olivier Thereaux

Lisboa

Place sur la Rua O Seculo, Lisbonne

Rua de O Seculo, Lisboa – 2014-08.

19h. L’avion avait du retard – un peu – et puis surtout les bagages ont décidé de n’apparaître que tard. Première impression fatiguée et caricaturale: c’est le Sud.

Taxi – on ne hèle pas, on fait la queue comme tout le monde. L’attente est courte; sans doute peu de voyageurs arrivent en soirée, le mardi.

Lessive sur les toits d’Alfama

Alfama, Lisboa – 2014-08.

Trois mots de portugais mal appris. Le conducteur répond dans un anglais impeccable. Ce sera du comique de répétition: les taxis quadrilingues, les serveurs qui souffrent de moins parler leur langue au quotidien que celles de leur clientèle internationale, l’épicier du coin qui ne daigne même pas jouer le jeu du je-fais-semblant-que-tu-es-local.

Pigeon sur un mur du quartier d’Alfama

Alfama, Lisboa – 2014-08.

Ordures

Not Fish Tail. Lisboa – 2014-08.

L’habituelle route sans intérêt aux alentours de l’aéroport fait vite place à la ville. Et dans les ruelles des sept collines, le choc, le souvenir: la lumière du sud! Plus tard il y aura le ciel bleu, les couchers de soleil sur l’Atlantique, les après-midi sous le cagnard méridional - mais rien ne saura remplacer cet élan d’amour pour les ombres chaudes sur la poussière du soir.

Petite table dans une ruelle D’Alfama

Alfama, Lisboa – 2014-08.

La vieille ville est vivante, mais on y vit peu. Des petits vieux, des touristes, et trop de portes condamnées, de lieux abandonnés aux règles d’urbanisation semble-t-il trop contraignantes.

Je me demande comment les promoteurs qui ont fait de Londres et de Paris des villes à millionaires ne se sont pas encore jetés sur cette situation. Ma réaction petit-bourgeoise m’écœure, un peu.

Fenêtre rapiécée

Broken Window Policy. Lisboa – 2014-08.

Théâtre abandonné

Ancien quartier des théâtres. Lisboa – 2014-08.

Alfaminha

Alfama, Lisboa – 2014-08.

Tour guidé d’art urbain. Trois heures à crapahuter sur la même colline, apprendre les codes, le jargon, les lois aussi, un peu.

Rideau de fer et graffiti

Rideau de fer. Lisboa – 2014-08.

Une commerçante déboule, braille, nous prend à partie. Ce n’est pas de l’art, dit-elle, pointant du doigt le hideux mur de graffiti qui lui sert de paysage quotidien. C’est de la merde, merda, shit. Le guide ricane, élude le sujet - et pourtant: tous ces artistes, ces maîtres de la discipline dont il se gausse, sans doute eux aussi ont commencé par quelques gribouillis immondes sur les murs de bâtiments qui s’en seraient bien passés.

Difficile d’apprécier un art dont le novice est une telle nuisance. Un problème familier, sans doute, aux voisins de violonistes, trompettistes et batteurs en herbe.

Graffiti

Un mur parmi tant. Lisboa – 2014-08.

Autocollants

Lisboa – 2014-08.

Escaliers

Alfama, Lisboa – 2014-08.

Au milieu des dunes ils ont construit leur oasis. La femme aux pouces verts y voit un jardin à cajoler et apprendre. Quatorze chambres - pas profitable, sera le verdict du comptable.

Cela dit: il y a un banc sur l’océan et un vent à moitié fou portant les nouvelles des vagues par delà les falaises.

Sable

Santa Cruz, Portugal – 2014-08.

L’océan

Santa Cruz, Portugal – 2014-08.

Avant/Après

Everything is Broken

2014-07-20

July 2014. Hundreds of little broken things, and the lesson of a lifetime.

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Margate, Juillet 2014

2014-12-31

C’est quoi, un carnet de voyage? Pas l’objet, mais cette histoire que l’on raconte, pour faire un peu rêver et peut-être aussi pousser à l’action, à la visite.

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Dans les environs

Lisboa Modernista

2016-12-24

Lisbonne, 2016: En contrepoint au portrait doux-amer issu du même voyage, une vision d'une Lisbonne moderne et moderniste.

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Lisboa douce-amère

2016-11-20

Lisbonne, 2016: Il y a une tendresse, une douce-amertume dans cette ville en travaux perpétuels, dans ces pavés inégaux, dans ces bâtiments fiers aux vitres brisées.

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Madeira

2019-03-02

Septembre 2018: Madeira est l'empire du bananier: dans le jardin auquel notre petit balcon fait face, sur les pentes en terrasse de cette île volcanique, dans tous les coins, des bananiers. Il n'y a bien que dans les interminables tunnels qui constituent le gros de nos trajets dans une poussive Punto que l'on n'en voit pas.

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